Deux remarques sur l'AEFE. Premièrement, je ne pense pas que sa priorité dans les deux ans qui viennent sera de se battre pour obtenir quelques millions de plus, car il s'agit avant tout, pour elle, de redéfinir son modèle pour savoir à quoi elle sert. On évoque une enveloppe de 274 millions d'euros qui va être portée à presque 500 millions, sachant que nous avons devant nous plusieurs centaines de millions de personnes au titre de la francophonie, et aussi d'autres organismes que l'AEFE qui s'en occupent : je pense à la Fédération internationale des professeurs de français, au CIEP – le Centre international d'études pédagogiques – , etc. L'AEFE, c'est aujourd'hui 125 000 élèves français, peut-être 30 000 de plus demain si on récupère ceux qui passent à travers le tamis de la raquette, mais il faut comprendre que cette agence, qui joue un rôle extraordinaire dans l'histoire de notre enseignement en français, ne peut de toute façon additionner les millions pour répondre aux besoins de centaines de millions de personnes. Il faut donc être très précis sur ce sujet, c'est tout le travail que nous allons essayer de mener l'année prochaine.
Deuxièmement, monsieur le secrétaire d'État, selon notre dénomination officielle, nous sommes les députés des Français établis à l'étranger et non pas de l'étranger, je tiens beaucoup à cette précision.