Le choix de la date du 17 février pour entamer l'examen du texte en séance publique répond à l'impérieuse nécessité, aux yeux d'Emmanuel Macron, de solder cette mauvaise affaire avant les élections municipales. Qui est responsable de cette décision ? Qui est responsable de vouloir forcer la main des Français sur ce mauvais projet ? Vous ! En droit comme en politique s'applique le principe selon lequel « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ». Dans cette affaire, vos turpitudes sont nombreuses !
D'autre part, vous avez la main sur la conduite des débats et pouvez, à tout moment, réserver des articles ou allonger leur temps d'examen ; si vous ne le faites pas, c'est que la décision a été prise sans vous, là-haut, dans une extrême solitude, appuyée par l'expertise de ceux qui marchent contre le peuple, le Parlement et les organisations syndicales.