Comme les amendements précédents, il vise à souligner le rôle des aidants familiaux dans la société et à affirmer la nécessité que ce rôle soit pris en considération par le système de retraite.
Selon le collectif interassociatif des aidants familiaux, il y a dans notre pays entre huit et onze millions d'aidants, souvent des femmes, qui sont fréquemment obligés de mettre entre parenthèses leur carrière de manière temporaire ou définitive. Le projet de loi prévoit de compenser l'impact de l'arrivée d'un enfant sur la carrière des parents ; il devrait également compenser celui de l'aide apportée à une personne handicapée, à une personne âgée en perte d'autonomie ou à une personne malade. Au vu de la mission sociale assurée par les aidants, qui se substituent souvent à une carence de prise en charge par l'État, il est nécessaire que la solidarité nationale prenne en compte ces situations dans le système universel de retraite.