Tous concernés, tous mobilisés ! S'il y a une cause qui doit nous rassembler, c'est bien celle du handicap. Parce que l'universalité n'est pas l'uniformité, le système universel de retraite prévoit évidemment des mécanismes de solidarité à l'intention des plus vulnérables : 20 % de l'ensemble des dépenses de retraite seront consacrés à cette solidarité, à l'image de ce que nous connaissons aujourd'hui.
Dans l'universalité, nous n'oublierons pas nos concitoyens handicapés ou leurs proches. Qui dit retraite, dit travail : nous devons prêter une attention toute particulière à leur carrière, en renforçant les mécanismes de solidarité, afin de permettre aux travailleurs handicapés de partir de façon anticipée à la retraite dès 55 ans sans décote, moyennant des conditions de durée simplifiées. Il convient également de leur permettre de profiter d'un départ à la retraite progressif dès 55 ans s'ils en émettent le souhait, afin de mieux adapter la fin de leur carrière à leurs besoins. Les parents d'enfants en situation de handicap doivent, quant à eux, percevoir une majoration supplémentaire, car un parent dans cette situation est un aidant – nous en avons parlé longuement.
Toutes ces évolutions s'inscrivent dans la droite ligne des chantiers annoncés par le Président de la République à l'occasion de la clôture de la conférence nationale du handicap. Cette réforme n'est que l'un des leviers de l'action que nous menons en faveur des personnes en situation de handicap, et qui continuera de nous mobiliser en faveur d'une société plus inclusive.