Ce n'est pas exact, puisqu'une majoration de 5 % sera désormais accordée pour le quatrième enfant, et pour le cinquième, alors qu'aujourd'hui la majoration maximum est de 20 % à répartir entre le père et la mère.
Madame Dumont, ce que vous avez dit de la majoration de huit trimestres n'est que partiellement vrai. Ces huit trimestres correspondent à quatre trimestres au titre de la maternité et à quatre trimestres au titre de l'éducation, ces derniers étant généralement accordés à la mère, mais parfois aussi au père.
J'ajoute que les femmes qui travaillent dans la fonction publique ne bénéficient que d'une majoration de deux trimestres pour chacun de leur enfant – une iniquité difficilement explicable à nos concitoyens.
Enfin, vous prenez souvent l'exemple d'une personne née en 1975, c'est-à-dire l'année de naissance à partir de laquelle les Français entreront dans le système universel de retraite, mais nous prévoyons des transitions longues : il n'y aura pas de différence radicale dans les retraites des personnes nées avant et après le 1er janvier 1975 – c'est le fameux exemple de Mme Rabault des jumelles nées à un bref intervalle à cheval sur les deux années !