Nos amendements proposent une véritable transformation du système actuel, qui en serait sublimé : nous cherchons à le faire progresser en changeant de paradigme s'agissant de la notion même de carrière complète. En effet, nous voulons y intégrer les années d'études et de formation car ce sont des périodes qui concourent à accroître le niveau de qualification, ce qui profite par la suite à la société par le biais du travail. Cette transformation profonde serait porteuse d'un véritable progrès social, au contraire du projet ici proposé. Elle reposerait sur une conception de la vie active elle aussi très différente, fondée sur la sécurisation des parcours, y compris des transitions entre la formation et l'emploi, ainsi que des éventuelles périodes de chômage dans le contexte de précarité et d'insécurité sociale que nous connaissons. De cette conception découlerait le calcul des pensions de retraite. Ce serait donc une modification fondamentale, un véritable progrès de société qui, pour nous, constitue la sécurité sociale du XXIe siècle. J'insiste sur ce point, car cette proposition doit être soumise au débat : on ne peut pas s'en tenir à celle qui est mise sur la table.