Le rapporteur a rappelé à juste titre les mesures destinées aux agriculteurs car, même s'il est inutile de vous le redire à vous, on oublie parfois de rappeler ce que la nation, par leur intermédiaire, souhaite exprimer envers les agriculteurs et les agricultrices, qui participent à notre environnement et sont les acteurs de la nature de notre pays. Il est bon que nous puissions décider que tous ceux qui auront une carrière complète percevront une pension de 1 000 euros dès 2022 et de 85 % du SMIC en 2025. En net, cela représente 98 euros de plus par mois – presque 100 euros – pour un chef d'exploitation concerné par le minimum de pension et, en 2025, lorsqu'il s'agira de 85 % du SMIC, le supplément par rapport à la situation antérieure à la réforme s'élèvera à 180 euros de plus par mois – je ne parle pas de 2037, quand la mesure concernera tous ceux qui se situeront à un tiers de SMIC.
Il est vrai que cette disposition n'est pas spécifique au seul régime agricole, et c'est bien : elle s'appliquera aussi à toutes les personnes concernées par un temps partiel subi ou par des parcours d'artisans ou de commerçants – situation que je connais bien car mes parents l'ont été durant de longues années. Il est important que nous puissions nous adresser ainsi à l'ensemble de notre société et faire preuve de solidarité.
Quant au niveau des retraites actuelles, sujet auquel je suis très sensible, il doit faire l'objet de discussions distinctes de celles qui portent sur le projet de loi.