Ma préoccupation porte sur la situation des retraités actuels qui touchent des petites pensions, et j'observe qu'elle est partagée par le Gouvernement. J'ai d'ailleurs été très attentif à votre réponse, monsieur le secrétaire d'État, ainsi qu'à celle faite par le rapporteur. J'ai bien noté que vous étiez prêts à travailler sur cette question.
Cela me rappelle le cas des anciens combattants : pendant de nombreuses années, les parlementaires ont demandé une hausse du montant de leur retraite et surtout l'ouverture des droits pour ceux qui avaient servi en Algérie entre 1962 et 1964, ce qu'ils ont fini par obtenir.
Le Président de la République était dans son rôle quand il a expliqué, ce matin, au salon de l'agriculture, qu'il sera difficile de proposer aux retraités actuels de l'agriculture une pension atteignant la somme de 1 000 euros.