Nous voulons donc travailler sur l'emploi, même si les chiffres valent ce qu'ils valent et si les métiers payés au SMIC ne résolvent pas tous les problèmes.
Une autre idée est de faire fonctionner l'ascenseur social. Voyez les statistiques récentes sur la nouvelle plateforme dédiée à la formation professionnelle, qui rend les démarches plus accessibles : en quelques mois d'existence, elle a enregistré 1 million de connexions, de la part de personnes qui veulent peut-être utiliser la formation pour accéder à un avenir meilleur, profiter de l'ascenseur social. La formation peut aussi représenter un moyen de limiter dans le temps, l'exposition à une forme de pénibilité dans certains métiers.
Vous avez regretté que nous ayons supprimé quatre facteurs de pénibilité, qui avaient été retenus dans la précédente loi. Je comprends la philosophie et l'intérêt de la démarche mais, telles qu'elles étaient formulées, ces dispositions étaient difficilement applicables. À plusieurs reprises, je vous ai décrit les difficultés que j'ai pu rencontrer moi-même en tant qu'employeur agricole. Nous voulons privilégier une approche par branches professionnelles.
Si la pénibilité doit être prise en considération au moment de la retraite, en dernier recours, elle doit aussi l'être tout au long de la carrière. Nous préférons notre manière de faire à la vôtre, tout en étant également très sensibles au sujet de la pénibilité.
Je suis défavorable aux amendements et aux sous-amendements.