Nous sommes tous ici des ardents défenseurs de la francophonie et nous l'avons prouvé aujourd'hui encore. Toutes les évaluations sur le sujet sont naturellement bienvenues. L'objectif de promotion de la langue française dans le monde est au centre de l'ensemble des dispositifs financés par la mission « Action extérieure de l'État », en particulier par le programme 185, mais aussi par l'aide au développement, avec la nouvelle priorité accordée à l'éducation. Je vous invite à examiner l'ensemble des documents budgétaires, qui constituent une source précieuse d'information.
Pour le reste, il ne revient pas au Gouvernement de rendre des rapports à tout propos, alors même que le Parlement peut et doit contrôler par lui-même les politiques publiques. Ainsi, en décembre 2015, la mission d'évaluation et de contrôle de la commission des finances a publié un rapport sur les financements des organismes extérieurs de langue française, qui couvrait notamment l'Organisation internationale de la francophonie, que vous avez citée, les alliances françaises, l'audiovisuel international de langue française et l'Agence universitaire de la francophonie. Nous disposons de toutes les informations utiles non seulement à la prise de décision mais aussi à notre appréciation de la politique menée. J'émets donc un avis défavorable à cet amendement.