Dans un système par répartition, les cotisations d'une année servent les pensions d'une année ; le critère important est donc le rapport du nombre des actifs sur celui des pensionnés. Tant que l'on conserve cet équilibre, le taux de service reste à peu près ce qu'il est aujourd'hui, soit de l'ordre de 70 % à 75 %. Sur ce plan, la seule différence introduite par le système universel est qu'il permet une plus grande redistribution, car certaines personnes – celles qui touchent les revenus les plus élevés, en l'occurrence – financeront le MICO, ou minimum contributif. En moyenne de service, cependant, le taux restera de l'ordre de 70 % à 75 %. Nous n'allons donc pas révolutionner les choses : les masses resteront les mêmes, c'est la distribution qui sera différente.