J'observe en effet qu'en 2020 plus encore qu'hier, nos concitoyens, quels que soient leur niveau de vie et leurs possibilités, ont besoin de considération, comme l'a montré le mouvement social de l'hiver dernier. Or l'inscription dans le texte de la notion de dignité, que suggèrent Mme Wonner et MM. Peu et Dharréville, est une belle proposition. En ce dimanche matin, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, je serais fier que nous remplacions l'adjectif « satisfaisant » par « digne ». Parler des retraites, c'est parler de l'avenir et de la solidarité entre les générations. Que la dignité y préside me paraît essentiel. Je soutiens donc ces amendements avec l'ensemble des membres de mon groupe.