Intervention de Nicolas Turquois

Séance en hémicycle du dimanche 23 février 2020 à 9h00
Système universel de retraite — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois, rapporteur de la commission spéciale :

Appuyons-nous donc sur l'expertise de l'INSEE puis apprécions si, dans le temps, l'indicateur est assez robuste.

Quant à la transition progressive d'un système à l'autre, elle relève simplement du pilotage. Nous ne pouvons pas passer brusquement d'une règle à une autre, sans en mesurer les conséquences. Il est nécessaire de prendre du temps pour passer d'un calcul fondé aujourd'hui sur l'inflation à un calcul fondé sur le revenu moyen. Le conseil d'administration de la CNRU aura d'ailleurs le loisir d'accélérer cette transition si bon lui semble. Ce sont des éléments de pilotage.

Sur le fond, nous pourrions choisir n'importe quel indice ou même prévoir que les pensions progressent deux fois plus vite que les salaires. Mais nous devons être responsables. Nous tenons compte de la progression de la richesse nationale, directement liée à celle des revenus d'activité dans leur ensemble. L'adoption de cette méthode me semble constituer une démarche responsable. Nous ne voulons pas promettre la lune, mais faire profiter nos futurs retraités des fruits de la croissance, comme les autres.

L'objectif de non-décrochage proposé par l'amendement nous semble modeste. Nous sommes plus ambitieux en fondant, à terme, l'indicateur sur l'évolution des salaires. L'avis de la commission est donc défavorable.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.