Il vise à appuyer l'excellent amendement de nos collègues communistes en tenant compte non seulement des professions différentes, mais aussi des milieux sociaux.
Nous l'avons déjà souligné, des études et des rapports bien plus sérieux que ceux que vous inventez au fur et à mesure de l'examen du projet de loi ont mis en lumière les différences d'espérance de vie qui existent selon les catégories sociales. Celle d'un cadre est bien plus longue que celle d'un ouvrier, ce dont il faut tenir compte.
Avec ce sous-amendement, nous voulons vous éviter de commettre des erreurs comme celles que vous avez faites par le passé et que le rapporteur pour le titre II, M. Maire, a lui-même reconnues : c'est votre majorité qui a décidé, en 2017, au terme de longs débats, de supprimer certains critères de pénibilité. Un grand nombre d'entre vous cherchaient déjà à nous convaincre de votre bonne volonté et de la justesse de vos intentions, en faveur du progrès social. Nous expliquions alors, avec nos amendements, que vos mesures constituaient au contraire une régression. Aujourd'hui, vous le reconnaissez : vous avez commis une erreur grave et vous entendez la réparer.
Avec ces sous-amendements et les nombreuses autres modifications que nous vous proposons, nous souhaitons vous éviter de perdre deux ans supplémentaires. L'inscription à l'article 1er d'indices et de critères étayés par des études de référence permettrait d'atténuer les effets néfastes de votre projet de loi.