Je voudrais évoquer à nouveau les gens de mer, ce monde spécifique qui travaille autour de la mer et qui compte aussi bien les pêcheurs que les personnels de la marine marchande. Le débat que nous avons eu à leur propos dans l'après-midi du 20 février s'est révélé insatisfaisant, et même inquiétant, car le secrétaire d'État – ce n'était pas vous, monsieur le ministre, qui étiez ce jour-là au banc – a précisé qu'il fallait actualiser ce régime et le faire évoluer.
Je souhaiterais que vous nous donniez ici, dans l'hémicycle, des réponses très concrètes – il semble en effet qu'on en donne aux représentants des professionnels.
Premièrement, les personnels concernés pourront-ils partir à 55 ans ? Puisqu'il semble que ce soit de l'ordre du possible et que cela ait même été acté, je souhaiterais que cela puisse être énoncé.
Deuxièmement, continueront-ils demain à cotiser sur une assiette forfaitaire, comme c'est le cas aujourd'hui ? Il semblerait, là encore, que cela ait été énoncé devant les organisations professionnelles.
Troisièmement, quels seront les taux de cotisation et comment évolueront-ils, en particulier pour les employeurs, sachant que notre pays est soumis à une concurrence féroce, en particulier dans le monde des armateurs et du transport maritime ? En effet, le secteur connaît une forte internationalisation et l'augmentation des coûts risque de nous faire perdre des marchés.
Monsieur le ministre, ces questions ne sont pas destinées à vous piéger. Je souhaite simplement obtenir publiquement des réponses qui semblent être déjà prévues pour les professionnels du monde de la mer.