Monsieur le secrétaire d'État, vous avez lu et relu notre sous-amendement, mais vous n'avez pas répondu sur le fond, et c'est bien là le problème. J'ai expliqué qu'il s'agissait d'un sous-amendement de précision. Nous soutenons l'amendement de nos collègues communistes et nous voulons y ajouter les termes « dans le respect d'un objectif de justice sociale. »
Pourquoi voulons-nous cette précision ? Monsieur le rapporteur, vous avez pris l'exemple des agriculteurs et des agricultrices : précisément, vous prétendez intégrer cette catégorie et lui faire bénéficier de la solidarité nationale. Pourtant le débat nous a montré qu'une partie des agriculteurs et des agricultrices ne sont pas inclus dans l'objectif – que d'ailleurs vous ne créez pas. Nous avions soutenu des propositions permettant d'améliorer les revenus et les retraites des agriculteurs et agricultrices, mais vous les avez rejetées.
Si nous insistons pour que cela soit inscrit noir sur blanc dès l'énoncé des principes de la loi, c'est par expérience : celle de vos refus, mais aussi celle des flous qui sont apparus grâce à nos discussions. C'est pour cela que nous voulons cette précision. Cette fois, il ne s'agit pas d'un amendement de suppression : expliquez-nous, au fond, pourquoi vous refusez d'inscrire cela noir sur blanc !
Mais vous ne répondez pas au fond et nous serons obligés d'y revenir, dans l'article 1er ou dans les suivants. Vous refusez d'assurer l'objectif de justice sociale : au moins, ça, c'est clair !