En effet, chère collègue, le droit à une retraite digne est précisément l'objet de notre débat. C'est là le point de clivage entre nous : nous contestons la capacité de cette réforme à accorder à toutes et à tous le droit à une retraite digne.
Ce sous-amendement vise à tracer l'un des axes forts de notre contre-projet, à savoir l'âge de départ à 60 ans. Nous l'avons dit et le répéterons : la diminution du temps de travail est le véritable progrès historique, obtenu depuis plus d'un siècle et demi. De ce point de vue, votre projet de loi constitue une régression historique.