Monsieur le secrétaire d'État, vous vous souvenez certainement que, lors de l'audition des partenaires sociaux en commission spéciale, ceux-ci ont insisté, à côté de la notion de démocratie sociale, sur celle de démocratie parlementaire, en expliquant qu'il serait bon que le Parlement soit associé au pilotage du système de retraite.
Avant d'aboutir à un projet de loi, nous aurons passé deux semaines en commission et plusieurs en séance. Comme je vous l'avais dit au nom de mon groupe en réponse à la déclaration de politique générale du Gouvernement, la confiance est nécessaire. Or les parlementaires ici présents, issus de tous les territoires français, métropolitains et d'outre-mer, bénéficient de cette confiance. C'est donc sur eux que vous devez vous appuyer pour mener à bien un projet d'une telle envergure.
Car le système de retraite que nous sommes en train d'élaborer est complètement nouveau, puisque vous avez souhaité une profonde transformation. Le Parlement doit donc avoir un droit de regard sur l'application de cette réforme, à travers le projet de loi de financement de la sécurité sociale mais aussi de façon plus générale en étant associé au pilotage, comme l'ont dit Mme Firmin Le Bodo et mon collègue de l'UDI Jean-Christophe Lagarde. C'est un gage de confiance. De même, une réponse précise de votre part concernant la valeur du point constituerait un gage de confiance. Saisissez cette occasion qui se présente à vous et vous constaterez que l'ensemble des députés vous suivront. Monsieur le secrétaire d'État, la réponse vous appartient.