C'est bien parce que le Gouvernement ne souhaite pas augmenter les prélèvements obligatoires, les cotisations sociales, que nous avons expliqué qu'il y aurait un âge d'équilibre et que, pour garantir la robustesse de notre système et la solidité des nouveaux droits, il faudrait, sans les contraindre, inciter les Français à travailler un peu plus longtemps. C'est tout l'objet de la réforme. Reste que la gouvernance doit disposer de tous les outils nécessaires, qu'elle doit pouvoir s'exprimer, faute de quoi nous conclurions un marché de dupes avec la démocratie sociale. Et, je l'ai dit tout à l'heure, le Parlement aura ensuite à s'exprimer à l'occasion de chaque projet de loi de finances. Avis défavorable.