Je sais bien qu'en douze jours, le temps vous était compté… Mais je crois avoir compris que vous étiez contre toute forme d'obstruction, et rien ne serait pire qu'une obstruction présidentielle qui conduirait à ce que cette commission d'enquête ne voie pas le jour dans les délais requis pour qu'elle puisse éclairer nos débats.
C'est la raison pour laquelle, monsieur le président, j'aimerais savoir si ce courrier est parti. Si tel n'était pas le cas, je suis prêt à le prendre ce soir et à traverser moi-même la Seine pour le remettre, place Vendôme, à la ministre de la justice.