Monsieur le président, il n'est pour moi nullement question de remettre en cause la présidence de l'Assemblée. Quand je vous pose une question, c'est aussi ès qualités : c'est la question d'un parlementaire de l'opposition qui s'inquiète de savoir si le courrier qui doit permettre de créer la commission d'enquête a bien été remis. Quand je vous dis que nous n'avons pas eu connaissance du fait que Mme la garde des sceaux l'ait reçu, puis, après vérification auprès de Mme Rabault, que je vous confirme qu'elle n'a pas reçu copie de la réponse, je vous prie de me croire. Si je vous pose à nouveau la question et que vous me remettez ces documents, je vous en donne acte bien volontiers. Demain, nous vérifierons auprès de Mme Belloubet quelles sont les raisons pour lesquelles elle n'a pas encore répondu.
L'incident est clos, mais je vous prie de croire aussi qu'il n'est pas très agréable de se faire rabrouer comme vous venez de le faire depuis le fauteuil de la présidence, alors que je vous posais une question ouverte, sans aucun esprit…