Mon intervention ne sera guère originale. Une règle mathématique s'applique. Nous avons déjà été confrontés à cette incompréhension, un collègue nous ayant même répondu qu'il fallait changer la règle car elle n'était pas intuitive. Nous parlons bien des meilleures années. Quand on retient de mauvaises années et qu'on les additionne à d'autres années, on fait chuter la moyenne. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement ; c'est une règle mathématique qui s'impose à nous. Dans le public, en revanche, les six derniers mois sont évidemment la meilleure période de la carrière.
L'objectif visé par nos amendements serait, je l'ai dit, décliné dans la suite du projet de loi. Nous proposons d'en revenir à la règle des dix meilleures années dans le privé, car le passage des dix aux vingt-cinq meilleures années a entraîné une chute des pensions, de 6 % au minimum.