Personne ne peut être contre le principe d'une justice sociale et l'introduction de mécanismes de régulation, quel que soit le régime de protection sociale. Cependant, ne confondons pas tout. Les cotisations des travailleurs reposent sur le salaire. Plus celui-ci est élevé, plus la contribution au financement de la protection sociale est importante. Eu égard au mode de financement, la justice sociale est déjà assurée.
En revanche, la modification des plafonds de cotisation est une mesure que l'on peut légitimement contester. C'est vrai, certains salariés ne cotiseront plus que dans la limite de trois plafonds au lieu de huit. Le débat mérite d'être posé et d'être mené aussi loin que nécessaire. Personne, dans cette assemblée, ne pourrait accepter d'être privé d'un débat autour d'un texte aussi crucial que la réforme des retraites.
Par ailleurs, si l'article 1er suscite autant de d'amendements, c'est qu'il est mal rédigé.