Merci, madame la présidente. Nous sommes heureux de vous revoir au perchoir.
Le Gouvernement a en effet fait le choix, pour les revenus compris entre trois et huit PASS, d'inciter les plus riches à constituer leur propre cagnotte. Il aurait pu tout aussi bien décider de rendre plus progressive la part non contributive des cotisations sociales, mais il a préféré rendre 4 milliards d'euros de cotisations aux Français les plus riches, qui représentent 1 % de la population, sans se préoccuper de savoir où il va trouver les 3,7 milliards d'euros nécessaires chaque année pour financer les pensions de ceux, aujourd'hui à la retraite, qui avaient cotisé jusqu'à huit PASS. En vérité, 99 % des Français financeront les pensions des 1 % de Français les plus riches.
Ce tour de passe-passe permet de réduire l'écart interdécile entre les retraites les plus hautes et les retraites les plus basses : en faisant sortir du système les 1 % de retraites les plus riches, on réduit mathématiquement l'écart.