mais elle n'en demeure pas moins importante.
Entre trois et huit PASS, exclure les gens du régime universel ne me paraît pas une bonne idée pour la simple raison que, les cotisations étant plus importantes que les pensions, leur participation rapporte de l'argent au système. Je ne dispose pas des chiffres d'ensemble, mais les projections concernant le périmètre de l'AGIRC – Association générale des institutions de retraite des cadres – font état de 4,1 milliards d'euros de cotisations et de 3,5 milliards d'euros de pensions entre 2025 et 2030. Nous avons donc intérêt à conserver le système en l'état.
Par ailleurs, les 2,81 % de cotisations de solidarité existent déjà. Et il serait faux de dire que le taux des cotisations « déplafonnées » n'est que de 2,3 % dans le système actuel : en réalité, comme toujours, la France crée une multitude de dispositifs. D'autres cotisations de solidarité viennent s'y ajouter, ce qui aboutit, grosso modo, à 3 % de cotisations pour les personnes à ce niveau de revenus. Nous aurions donc intérêt à les garder au sein le régime universel que vous souhaitez créer, dans la limite de huit PASS.