Ce n'est pas grave, cela arrive.
Quoi qu'il en soit, la meilleure façon d'assurer la participation possible des travailleurs, c'est de confier les clés du système à leurs représentants, c'est-à-dire au paritarisme. On entend parfois qu'au bout du compte, c'est le Gouvernement qui aura la main. Mais, lorsqu'il existe quarante-deux régimes, il existe aussi quarante-deux conseils d'administration, qui gèrent tous leur caisse dans un certain anonymat. À l'inverse, les décisions de la Caisse nationale de retraite universelle – CNRU – seront scrutées, passées à la loupe : de fait, son conseil d'administration aura beaucoup plus de poids politique.
Le système dont nous envisageons l'instauration est de nature à assurer un réel équilibre entre la démocratie parlementaire et la démocratie sociale. Par conséquent, avis défavorable.