Je partage ce qui a été dit. Nous avons déjà eu l'occasion de nous exprimer sur l'absence de stratégie. Par rapport aux annonces du président de la République, nous sommes à la croisée des chemins. Nous avons maintenant l'opportunité de définir une bonne stratégie et une bonne articulation entre les multiples acteurs. Je crois qu'il y aura un portage politique qui ne peut être que pertinent. Aujourd'hui, nous sommes dans l'incohérence.
Je ferai trois points. En premier lieu, ce qui a été dit sur la priorité à l'Afrique va aussi dans le sens de ce que nous avons dit ce matin sur la francophonie et la place de l'Afrique dans les décennies à venir.
Deuxièmement, il faudrait aussi articuler certaines de nos actions avec ce que fait l'Union européenne dans ce domaine. Troisièmement, je partage l'idée d'encourager les initiatives de coopération décentralisée. Une commission nationale existe mais ne joue pas un rôle essentiel. Peut-être peut-on le rendre plus lisible et plus pertinent, dans le contexte actuel. Cet encouragement à la coopération décentralisée est une priorité. Je connais une ville que j'ai administrée pendant quinze ans qui a une coopération avec Agadez, au Niger. Or, il est maintenant impossible d'y aller. Le pire serait de décourager les acteurs de la coopération décentralisée dans un contexte comme celui du Niger où les contacts sont difficiles. L'encouragement à la coopération décentralisée doit faire partie de la stratégie que j'appelle de mes voeux.