Ce qui me frappe est d'abord la multiplicité des acteurs. C'est là qu'on a besoin d'un pilotage politique. À force d'être partout, on risque de ne plus peser. Il faut donc effectivement une vision et un pilotage politique, d'autant plus qu'il y a une multiplicité d'acteurs.
Il faut aussi définir des priorités géostratégiques. L'Afrique francophone, le Sahel, le bassin méditerranéen en font partie.
Pour ma part, je parle toujours d'aide au développement et non d'aide publique au développement. L'exemple de la gestion de l'eau est très bon. Le nombre de pays dans lesquels il n'y a pas d'eau potable et dans lesquels nous pourrions faire quelque chose est important.
Il faut être créatif, il existe des financements innovants et on peut en inventer.
Enfin, la question des dons et des prêts est fondamentale. En Tunisie, notre aide consiste à prêter de l'argent alors que ce pays rencontre aujourd'hui des difficultés majeures.
Nous devons réfléchir à des transformations de nos aides macrofinancières en dons, quand nos intérêts stratégiques sont en jeu.