Intervention de Jean-Paul Lecoq

Réunion du mercredi 25 octobre 2017 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

La somme de 1 000 milliards pour financer la transition énergétique est égale au montant de la fraude et de l'évasion fiscales au niveau de l'Union européenne. Sur le transport maritime, il faut créer les conditions de son évolution écologique. Les navires n'utilisent maintenant plus les carburants de haute mer lorsqu'ils sont à quai, mais des combustibles moins polluants, et certains ports mettent en place des infrastructures d'interconnexion au réseau électrique. Cela exige des investissements, car la puissance électrique pour alimenter un paquebot ou un cargo est énorme. Cela fait partie des investissements que nous demandons, notamment pour le port du Havre. Pour ce qui concerne la valeur du carbone, c'est une vraie question, qui doit être tranchée au niveau mondial, pour que cela ait un sens, pour ne pas handicaper certains pays. Il y a un vrai travail diplomatique à faire. On aurait peut-être dû en saisir l'ONU. Sans partager toute sa teneur, j'apprécie beaucoup le rapport. Il faut intégrer la dimension environnementale au niveau international, et pour faire le lien avec le sujet précédent, l'Aide publique au développement peut aussi contribuer à l'évolution écologique de « notre » modèle actuel, qui n'est d'ailleurs pas « mon » modèle.

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