Il est défavorable, pour plusieurs raisons.
Le dernier argument du rapporteur est intéressant. Vous êtes, mesdames et messieurs les députés, attentifs – à juste titre – à votre indépendance, mais aucun d'entre vous ne s'inquiète de ce que votre régime de retraite rejoigne le système universel. Les membres du Conseil constitutionnel, pour qui la question revêt pourtant une certaine acuité, ne s'en inquiètent pas non plus, me semble-t-il. Il faut donc savoir raison garder.
Par ailleurs, comme je l'ai indiqué à plusieurs reprises, j'ai rencontré les représentants des avocats bien avant d'être nommé au Gouvernement et je n'ai pas hésité à ouvrir le dialogue avec eux à un moment où, déjà, ils exprimaient des réticences quant au système universel. Depuis plusieurs mois, avec la garde des sceaux et le Premier ministre, nous les rencontrons régulièrement à l'occasion de séances de travail destinées à trouver des solutions, car nous pensons que les avocats ont une place importante dans notre société et qu'ils contribuent à la justice au quotidien. La mise en place du système universel de retraite ne changera rien à cela.
Monsieur Vigier, vous avez affirmé que le Gouvernement allait capter les réserves des avocats. C'est faux !