Je ne sais pas. Je le trouve plus complexe parce que nous ne connaissons pas les conséquences médicales et sanitaires. Nous essayons par le biais des études d'approcher vraiment les conséquences. Nous avançons doucement avec volontarisme. Franchement, nous mettons des moyens. Le problème est que ce n'est pas une question de moyens, mais plutôt de trouver les bonnes méthodes d'évaluation.
Ensuite, c'est un produit de longue durée dans le sol, dont la contamination va persister. C'est la ministre de la santé qui parle : nous pouvons totalement protéger la population antillaise du chlordécone si nous le voulons. Il faut prendre les bonnes décisions sur l'alimentation et sur les cultures, nous avons les moyens. Si toute la population tient compte des recommandations, nous avons les moyens d'aller vers le zéro chlordécone dans l'alimentation. Les gens n'auront donc pas d'imprégnation. Nous avons quand même un moyen d'agir qui est très fort.