Il y a évidemment une part de responsabilité de l'État. Aujourd'hui, nous devons dire aux Antillais que l'État est au rendez-vous pour les protéger. J'entends ce que vous voulez dire par rapport à la responsabilité antérieure. Sincèrement, c'est moins la ministre de la santé que le ministre de l'agriculture ou de l'environnement qui doit vous répondre sur cette question de la part de la responsabilité. La part de responsabilité de l'État est évidente, mais quand je me pose en ministre de la santé, ma responsabilité aujourd'hui est de tout mettre en oeuvre pour connaître les risques sanitaires liés aux produits, faire des études et les financer, et protéger la population de la voie alimentaire, qui est aujourd'hui la seule voie de contamination. C'est un engagement plein et entier.