C'est tout le contraire, Monsieur Letchimy. Ce fonds d'indemnisation vise justement à arrêter ce processus au cas par cas, dont nous savons qu'il ne touche pas la majorité des victimes potentielles de cette imprégnation. C'est justement pour changer la méthode. Le premier changement est de créer un fonds systématique pour toute personne qui aura été exposée dans le cadre de sa vie professionnelle, ou enfant dans le ventre de sa maman exposée, ce n'est pas rien. C'est la première fois que nous créons un fonds comme cela. Cela n'existe pas, aujourd'hui. Nous simplifions le processus d'indemnisation en inscrivant certaines maladies dans le tableau des maladies professionnelles. Pourquoi est-ce si long ? Aujourd'hui, quand vous regardez les tableaux des maladies professionnelles, il n'y a rien en face du chlordécone. Ce n'est pas reconnu.