Ce fonds est-il suffisant, et pourquoi ce fonds ne concerne-t-il pas tous les Martiniquais et Guadeloupéens, martiniquaises et guadeloupéennes, qui vivaient à cette époque ou encore aujourd'hui ayant eu un risque d'être contaminé ? En premier lieu, contrairement aux expositions professionnelles pour lesquelles l'expertise collective de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) de 2013 a relevé de fortes présomptions de liens de causalité concernant certaines pathologies rencontrées par les populations agricoles les plus exposées, nous n'avons pas encore aujourd'hui pu établir cette même association s'agissant des expositions environnementales. C'est le vrai débat. Comment traite-t-on aujourd'hui ces expositions environnementales ? La réponse à cette question ne figure pas dans le dispositif qui a été mis en place aujourd'hui et qui ne concerne que les professionnels qui ont pu être touchés.