Nous avons reçu un chercheur au CNR dont j'ai oublié le nom, en particulier sur des sujets comme le chlordécone. Il faut continuer à regarder les conséquences que cela a eues, comment nous pouvons dépolluer, il y a encore des recherches à faire. Nous sommes loin du compte en termes de recherche. Ce qu'il nous a dit, qui nous a interpellés, c'est qu'aujourd'hui, il n'a pas été mandaté par son ministère de tutelle – cela relève de la compétence gouvernementale, pas de votre ministère – qui doit le mandater pour engager de nouvelles études et débloquer des fonds pour effectuer ces nouvelles études. Il disait : « si on me le demande, je le ferai, mais je ne peux pas m'autosaisir ». Or, il considère, pour avoir travaillé sur le sujet, que nous sommes loin d'avoir terminé les études et qu'il faut en faire d'autres. La question est de savoir pourquoi le gouvernement ne demande pas à cet organisme qui dépend de lui d'intensifier, de multiplier, de compléter les études dont nous avons besoin en termes épidémiologiques, en termes de pollution, en termes de santé publique, qui permettraient d'en savoir un peu plus. Il faut juste que le Gouvernement accepte de débloquer les fonds pour lancer cette étude. Il a même des chercheurs antillais qui étaient prêts à faire des études. Aujourd'hui, cela a l'air d'être bloqué au niveau gouvernemental.