La chambre d'agriculture avait pour mission de faire les analyses préventives avant la plantation de plantes sensibles, et afin de ne pas stigmatiser les producteurs, elle avait demandé à la direction de l'agriculture des engagements de confidentialité. Ainsi un producteur qui cultive une terre contaminée, mais dans des seuils compatibles avec les LMR, ne serait pas gêné car le public n'aurait pas connaissance de la contamination de son sol.
La valeur du foncier a également été évoquée, mais j'ai toujours dit que cacher ces informations pour des questions de valeur foncière revenait à se rendre complice d'une tromperie, parce qu'inévitablement, un sol contaminé au chlordécone n'a pas le même potentiel de production agricole ou d'élevage.