Entre 2006 et 2013, je ne pense pas qu'il y ait eu de volonté de me faire taire. Comme je l'ai dit, la situation s'est dégradée progressivement à partir de 2010 ou de 2011. À titre d'exemple, malgré mes demandes, je n'ai jamais pu participer à certaines réunions organisées par les directions de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche avec des agriculteurs. Je n'ai pas vraiment subi de pressions : on a plutôt essayé de me dissuader de jouer mon rôle. Or j'avais de très bons contacts avec le préfet Laurent Prévost, qui a tout à fait reconnu que je n'étais plus du tout en mesure d'assumer ma fonction en Guadeloupe – la porte s'y était fermée.