Il n'existait aucune obligation de me convier à ces réunions : j'en faisais la demande en vue de prendre la température, de voir comment les agriculteurs réagissaient afin de pouvoir, le cas échéant, anticiper les problèmes en alertant le niveau national, car j'étais réellement en mesure de le faire. Je pouvais en effet agir aux deux niveaux : local et national.
Quand le niveau national adoptait une attitude trop dure, je parvenais à permettre aux préfets d'adapter les mesures concernées. J'ai par exemple obtenu en 2009-2010, au terme d'un travail important, qui m'a conduit à m'opposer notamment à la direction générale de la santé, que les propositions de l'ANSES visant à faire interdire la pêche dans des zones très étendues puissent être adaptées localement au terrain, ce que nous avons en définitive réussi à obtenir.