Certainement, mais un tel comportement n'est pas anormal : il est habituel et conforme aux règles du jeu. Chacun défend ses intérêts : si les planteurs ont défendu l'usage du chlordécone à l'époque, ils l'ont peut-être fait sans être forcément informés des conséquences de son utilisation. Quand bien même l'auraient-ils été, ils ont en l'espèce défendu leurs intérêts. Il me semble difficile de le leur reprocher et d'être intervenus, soit directement, soit par le biais de leurs députés, auprès du ministère pour obtenir des dérogations ou des autorisations.