Monsieur le secrétaire d'État, dans votre projet de loi, vous essayez de traduire un slogan : « Un euro cotisé doit ouvrir les mêmes droits. » C'est un slogan simpliste, qui flatte l'esprit égalitaire de nos compatriotes, mais c'est surtout un slogan qui ne peut pas se traduire en droit. Heureusement, dans notre pays, un euro cotisé n'a jamais ouvert les mêmes droits – sinon, un salarié au SMIC partirait à la retraite avec une pension d'à peine 250 euros par mois. Heureusement, il y a de la redistribution.