Nous le voyons bien : vous faites sortir du système les 1 % les plus riches, alors que 30 % des pensionnés – 40 % chez les femmes – ne disposeront que du minimum vieillesse. Vous déconnectez d'ailleurs les besoins de chacun de ce qu'il aura contribué ; ce filet de sécurité est donc indifférent du taux de remplacement et de ce qui aura été cotisé.
La même logique a prévalu lors de la réforme de l'Unédic, avec l'instauration d'un filet de sécurité véritablement minimal pour les plus pauvres et la sortie des plus riches du système.
Vous opérez donc un changement de philosophie majeur en construisant un système assistanciel là où nous avons créé, depuis 1945 et même avant avec les lois de 1910 et 1928, un système assurantiel.