Il est défavorable ; je ne répéterai pas les arguments développés par les rapporteurs.
Concernant le sous-amendement de M. Le Fur, dont les questions sont toujours très pointues – à raison – , je répète bien volontiers que les droits à la retraite caractéristiques des carrières militaires seront préservés, qu'il s'agisse de la durée d'activité, de la jouissance immédiate des pensions, de la prise en considération des spécificités de leur métier ou du cumul emploi-retraite.
Je garde d'autant mieux ces aspects à l'esprit que j'ai souvent recruté des cadres de la gendarmerie en retraite pour occuper des fonctions d'encadrement dans les domaines de la sécurité et du management : je connais bien cette population, qui a la jouissance de sa retraite et conjointement le temps d'une deuxième vie professionnelle. Pour tous ces anciens soldats qui abordent une deuxième carrière avec la plénitude de leurs moyens et un véritable bagage professionnel, le système universel de retraite sera une chance : ils y trouveront une continuité, grâce à une traduction en points dans la durée. Je confirme assurément l'ensemble de ces réponses, tout en espérant, monsieur Le Fur, que vous serez avec nous pour en discuter à nouveau lors de l'examen de l'article 37.