Camarade, aussi, et ami !
La profession ressent une inquiétude profonde : beaucoup de militaires ne perçoivent pas de primes et craignent les conséquences du système. De même, le calcul des pensions sur la totalité de la carrière plutôt que sur les traitements des six derniers mois fait naître des interrogations parfaitement légitimes. Le Conseil d'État a eu des mots rudes ; de la même façon, le CSFM a tenu des propos peut-être inédits dans la profession.
Monsieur Maire, je trouve un peu léger d'affirmer qu'il n'existe aucun problème : la profession est inquiète, notamment ceux qui ne touchent pas de primes. Les conséquences de la réforme sont néfastes pour de nombreux militaires, y compris de jeunes sous-officiers. Ils gardent certes le droit de partir plus tôt – c'est la moindre des choses, et nous ne voulons pas une armée vieillissante – , mais en aucune manière vos propositions ne leur apportent de la sécurité, bien au contraire.