Quant aux réserves – pas seulement celles des caisses autonomes, car elles n'ont pas 130 ou 140 milliards de côté, mais aussi celles du régime général – , il faudra en effet les mobiliser pour faire face au soi-disant déficit des prochaines années, inéluctable dans la conjoncture actuelle.
Reprenons l'exemple des avocats que vous affectionnez tout particulièrement. Pourquoi mettent-ils de l'argent de côté dans leur caisse autonome ? Serait-ce par affection pour les écureuils ? Pas du tout. Ils savent simplement que leur démographique est dynamique mais que la tendance peut s'inverser. Ils font donc des réserves pour faire face à un éventuel déficit et lisser les cotisations et les droits, le cas échéant. Bien sûr, cette réserve est mobilisable. Ils n'économisent pas par principe !