Je pense aussi à l'information systématique de toutes les personnes qui traversent la frontière franco-italienne, qu'elle soit portuaire, aéroportuaire ou terrestre, et à la possibilité de mettre en place un contrôle. Jusqu'à hier, rien n'avait été fait. Je pense enfin à la mise en place de détecteurs de fièvre et à la possibilité de pratiquer des tests de dépistage au CHU de Nice, où ils ne seront possibles qu'à partir de lundi prochain.
Monsieur le Premier ministre, le pire n'est jamais certain, mais nous avons le devoir de nous y préparer. En la matière, un principe de précaution s'impose. Jusqu'à ce jour, la France a été relativement épargnée, mais nous savons que cela risque de ne pas durer.