Je rappelle que le Premier ministre a annoncé l'Agenda rural le 20 septembre dernier, à l'occasion du congrès de l'Association des maires ruraux de France, qui avait lieu à Eppe-Sauvage, dans le département du Nord. Le gouvernement français a été le premier à suivre l'initiative d'Agenda rural européen lancée par le Parlement européen, avec le soutien de Vanick Berberian, le président de l'Association des maires ruraux.
Le Premier ministre a confié le soin de réfléchir à la construction de cet agenda à une mission composée d'élus ruraux, dont vous-même, monsieur le député, mission qui m'a remis fin juillet un rapport intitulé « Ruralités : une ambition à partager ».
Il faut le souligner, cet agenda rural est le premier plan d'action d'un gouvernement en faveur des ruralités qui regroupe des enjeux aussi larges : transition écologique, agriculture, éducation, santé, formation, emploi, mobilités, culture, développement économique. Il traduit ainsi une vision globale de la ruralité et, pour assurer son exécution, le Gouvernement a imaginé des comités interministériels aux ruralités réguliers – vous l'avez rappelé, le premier s'est tenu dans les Vosges sous l'autorité du Premier ministre – et des comités de suivi très réguliers auxquels beaucoup de ministres participent. Le dernier a eu lieu en novembre.
Beaucoup a été fait depuis cette décision, notamment en ce qui concerne le soutien aux petits commerces, le prolongement des zones de revitalisation rurale jusqu'à fin 2020 pour les 4 000 communes qui devaient en sortir et, bien sûr, la médecine en milieu rural.