Monsieur le Premier ministre, alors que la Cour des comptes dénonce aujourd'hui un redressement des comptes publics à l'arrêt, que la dette publique atteint 100 % du produit intérieur brut, menaçant notre souveraineté en nous plaçant entre les mains de nos créanciers, alors que vous condamnez les générations futures à payer le prix de votre refus du moindre effort budgétaire, nous venons d'apprendre que vous aviez l'intention de nommer à la tête de la Cour des comptes et du Haut Conseil des finances publiques une personne qui n'a aucune compétence en la matière. C'est du jamais vu !