Intervention de Frédérique Vidal

Séance en hémicycle du mardi 25 février 2020 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme du baccalauréat

Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :

Monsieur le député, permettez-moi d'excuser Jean-Michel Blanquer, qui est actuellement avec le Président de la République pour une réunion de travail avec des associations nationales de l'éducation populaire.

Vous interrogez le ministère de l'éducation nationale sur la réforme du baccalauréat. Avant de vous répondre, je voudrais rappeler ce qui a guidé les transformations que nous avons menées conjointement, Jean-Michel Blanquer et moi : permettre aux élèves de construire un projet qui leur ressemble, lutter contre l'échec en licence grâce à Parcoursup et à la réforme du lycée, lutter résolument contre l'autocensure et accompagner toute notre jeunesse dans ses choix et dans la construction de son projet de formation.

Dans cette perspective, un bac couperet, un bac bachotage n'avait pas de sens. C'est pourquoi le contrôle continu a été introduit parmi les épreuves, et je pense que c'est très important. De même, le grand oral permettra à chacun des futurs bacheliers d'être capable de prendre la parole en public, ce qui est une capacité essentielle.

Les séries d'épreuves communes de contrôle continu ont eu lieu. Elles ont parfois été perturbées là où certains avaient décidé de mettre le désordre, mais elles sont aujourd'hui quasiment terminées – seules 5 % des épreuves n'ont pas encore été passées.

Est-ce à dire qu'il n'y a pas d'inquiétudes légitimes ? Bien sûr que non. C'est pourquoi Jean-Michel Blanquer a proposé un comité de suivi de la réforme pour proposer des évolutions ; il se réunira dans le courant du mois de mars. Notre objectif est de faire travailler et réussir les élèves dans leur formation.

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