L'amendement que vient de défendre Mme Rabault permet de poursuivre nos échanges sur les gens de mer. À métier spécifique, retraite spécifique ! En effet, les deux sont liés.
Vous m'avez répondu – et je vous en sais gré, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur – sur plusieurs points, notamment l'âge de départ à 55 ans et le salaire forfaitaire servant de base au calcul des pensions. Restait la question très délicate des cotisations patronales.
En effet, il s'agit de métiers très concurrentiels. Nos pêcheurs sont très concurrencés et le seront encore plus avec le Brexit. Quant à nos marins, il n'y a pas plus concurrentiel que les métiers de la marine marchande, puisque l'affréteur choisit le plus offrant ou le moins cher. La question des cotisations patronales est donc majeure dans la mesure où leur augmentation risque d'engendrer des surcoûts qui nous feraient perdre des marchés, et donc des emplois dans le monde de la mer.
Comment va-t-on aménager le régime de retraite des marins ? Je comprends que nous ne puissions pas entrer dans les détails budgétaires à ce stade, mais je souhaiterais avoir quelques précisions à ce sujet.