L'obstruction ne date donc pas d'aujourd'hui – d'autant qu'à l'époque, les temps de parole des groupes n'étaient même pas limités. Certains voulaient déjà voir les débats aboutir tandis que les autres souhaitaient le contraire.
Nous nous dirigeons malheureusement vers l'utilisation de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution – je ne vois pas comment on pourrait l'éviter. C'est très dommage : nous aurions pu procéder autrement.
Je crains que, cette fois-ci, nous ne soyons pas exactement les mêmes circonstances que celles que nous connûmes il y a peu de temps, car les partis comme les syndicats n'ont plus la force qu'ils avaient auprès du peuple. Nous-mêmes, nous sommes affaiblis.
J'ai peur que l'utilisation du 49. 3 n'en rajoute une couche à la colère et risque de rendre notre pays incontrôlable. Nous pourrions faire des choses beaucoup plus utiles ! Maintenant, il faudrait arrêter.